Swan Factory

Apéro Swan 1ière Édition

Jeudi 25 Mars dernier a eu lieu la 1ière édition de l’Apéro Swan, l’afterwork pour acteurs de l’écosystème entrepreneurial organisé par Swan Factory.
Pour marquer l’occasion étant donné que nous sommes dans le mois de Mars, mois de célébration des droits des femmes, nous avons décidé de célébrer les femmes impactantes à travers cette 1ière édition sous le thème « Woman who talk less and do more« .

Notre programme s’articulait autour de moments d’échange dont une séance de partage d’expérience avec un panel exclusivement féminin avec Adja Mariam Mahre Soro , Laurène Sénéchal et Marjorie Saint Lot .

Mon expérience entrepreneuriale / en entreprise

Ce panel, modéré par Charles Lévy , nous a permis d’en savoir plus sur nos 3 intervenantes, leur parcours, leur challenge et leur vision. Vous trouverez ci-dessous des passages de leur speech :

Marjorie SAINT LOT, Country manager de UBER en Côte d’Ivoire

Marjorie a commencé sa carrière en audit, aujourd’hui elle exerce un métier depuis près de 10 ans qu’elle appelle la recherche de l’information car son objectif c’est chercher l’information et déterminer les opportunités.

Pour passer d’une entreprise à une autre qui ne nous est pas familière comme dans son cas où elle a tout d’abord accompagné Orange au Liberia, au Burkina Faso et dans de nouveaux secteurs d’activités et aujourd’hui, elle a la chance de le faire pour Uber, il faut connaitre connaitre sa cible, comprendre les usages, maitriser son produit / service et son canal de distribution.

Avec Uber , il a fallu qu’elle parte a la rencontre des gens en prenant les transports en commun (gbakas et warren) afin de cerner les besoins du marché. Elle souligne qu’avec ce monde post-covid, il faut
anticiper et voir la chose comme une opportunité en créant de nouveau business tel que Uber l’a fait . Pour elle, en tant que femme leader, il faut se faire confiance et remplir son esprit de positivité.

Laurène SÉNÉCHAL, DG de Likasa

Laurène a démarré sa carrière en tant que Journaliste en France. Par la suite, passionnée d’improvisation théâtrale et la recherche de créativité, elle se lance à la découverte de l’Afrique.

Aujourd’hui elle est entrepreneur et directrice générale de Likasa, une agence de production audiovisuelle spécialisée dans la conception, la réalisation et la diffusions de vidéos.

Pour elle, il y a plusieurs façons d’être créatif << aller dans un Warren, dans un gbaka, rencontrer des gens peut nous inspirer >> . Pour être créatif, il faut s’inspirer de la vie au quotidien, il faut regarder avec attention.

Pour une femme, dans ce milieu, on a droit à des préjugés. Il faut réussir à dépasser cela. Il faut aider les femmes à s’auto affirmer, à réussir à se prendre en charge, être capable de négocier son salaire et arriver à se faire une place dans un milieu où on trouve que les hommes sont plus compétents.

Adja Soro, Directrice de la maison d’édition jeunesse Voyelles Éditions et du studio d’animation KA et Présidente de la fondation WO YIRI

Quand Adja décide d’entreprendre, elle opte pour la littérature car c’est un domaine qui la passionne. C’est ainsi qu’en 2015, elle commence à faire des ateliers gratuits où des personnes, passionnées de littérature, se retrouvaient et partageaient cette passion commune pour le livre.

A force de faire des ateliers, d’échanger avec des personnes,
d’entendre des besoins, elle finit par comprendre qu’il y a un faussé à remplir au niveau de l’éducation. C’est par ce constat qu’elle décide d’apporter une plus-value éducative et culturelle à la nouvelle génération. L’éducation pour elle, c’est un domaine qui lui a permis de grandir et d’acquérir beaucoup de connaissances à travers des voyages et partage d’expérience ; cette aventure humaine qu’elle a pu vivre jusqu’à présent est pour elle une très belle victoire. Toutefois, elle estime que si elle doit faire un bilan, elle est loin de ce qu’elle veut accomplir.

WOMAN WHO TALK LESS AND DO MORE

« Les femmes sont capables d’apporter des choses différentes et merveilleuses des fois dans le
même domaine que les hommes. Moi par exemple, je suis dans un domaine d’audiovisuel et
des fois les gens s’attendent à voir un homme derrière les caméras, mettre les lumières et ils
sont pour la plupart du temps surpris de voir qu’il y a une femme et ils se posent des questions,
commencent à douter mais après ils se rendent compte que le travail est bien fait.

J’ai la volonté d’accompagner des femmes dans mon domaine, de les pousser à avoir de l’ambition et à se distinguer des autres. »

Laurène SÉNÉCHAL

« J’estime qu’un travail bien fait ça se sait et on n’a pas forcément besoin d’en parler…

Je suis quelqu’un dans mon quotidien I do more and i talk less. Je pense qu’en tant que femme leader ce qu’on doit faire c’est ouvrir les portes pour celle qui sont derrière nous. Ça doit être notre mission de les aider à défendre leurs idées et aller de l’avant. »

Marjorie SAINT LOT

« On est dans un monde où il y a beaucoup de bruits. Et je comprends ce hashtag dans le sens où il faut aller vraiment à l’action, la structurer, la canaliser.

Il y a potentiellement des marchés communs, on regarde ce que l’autre fait et on se dit qu’il y a
sûrement des synergies et on l’approche, on développe nos idées ensemble, on crée quelque
chose d’exceptionnelle. Si entre femmes on arrive à faire cela, beaucoup de choses vont
changer tels que les droits de la femme, l’accès à de hauts postes. »

Adja SORO

La place du digital dans l’évolution d’une entreprise

Koffi Mensah, DG Maxom

Mensah nous a parlé de son parcours de jeune étudiant en informatique en Inde à Directeur général de son agence digital Maxom. L’impact qu’à eu le digital dans sa carrière est palpable.

Savoir surfer sur un buzz pour pouvoir écouler le stock de téléphone d’une marque de la place, remporter un prix organisé par la BICICI et monter son entreprise, tout cela a été possible grâce au digital.

C’est donc normal qu’il se serve du digital pour aider ses clients à atteindre leurs objectifs.

Entreprendre dans le domaine de la comédie

Clentélex, Artiste comédien

Jeune artiste comédien abobolais, Niamké Andrew nous a entretenu sur les difficultés rencontrées dans son parcours en tant qu’artiste comédien.

Andrew a trouvé dans la comédie un moyen de faire connaitre sa commune « Abobo » autrement que par la violence et la pauvreté. Il incarne la nouvelle génération d’abobolais, celle qui se met au travail et qui fait parler d’elle grâce à cela.

Certes, le manque de solidarité prime dans le domaine de la comédie mais cela n’a pas empêché Clentelex de se produire à Montreux et au DYCOCO.

Il lui reste encore beaucoup à faire mais il y croit.

L’APÉRO EN IMAGES